Background: Recent developments may alter the approach to patients presenting with gastroesophageal reflux disease (GERD)-like symptoms. A newly proposed Montreal consensus definition of Barrett's esophagus includes all types of esophageal columnar metaplasia, with or without intestinal-type metaplasia. There is also increasing recognition of eosinophilic esophagitis (EE) in patients with GERD-like symptoms.
Objective: To quantify the impact of these developments on a multiphysician general gastroenterology practice in a tertiary care medical centre.
Methods: Medical charts of all patients having an initial gastroscopy for GERD-like symptoms over a one-year period were reviewed retrospectively, and audits of their endoscopic images and esophageal biopsies were performed.
Results: Of the 353 study participants, typical symptoms of heartburn and acid reflux were present in 87.7% and 23.2%, respectively. Less commonly, patients presented with atypical symptoms (eg, dysphagia in 9.4%). At endoscopy, 26% were found to have erosive esophagitis and 12% had endoscopically suspected esophageal metaplasia. Histological evaluation was available for 65 patients. Ten of the 65 biopsied patients (15%) met traditional criteria for Barrett's esophagus (ie, exhibiting intestinal-type metaplasia), whereas 49 (75%) fulfilled the newly proposed consensus definition of Barrett's esophagus. Five patients (7.7%) met the study criteria for EE (more than 20 eosinophils per high-power field), four of whom had not been previously recognized.
Conclusions: Among patients presenting with GERD-like symptoms, the prevalence of Barrett's esophagus may increase markedly if the Montreal definition is adopted. In addition, growing awareness of EE may lead to an increase in the prevalence of this diagnosis. Prospective studies of the management implications of these findings are warranted.
HISTORIQUE :: De récents développements pourraient modifier l’approche aux symptômes de type reflux gastro-œsophagien (RGO). Selon la nouvelle définition consensuelle de Montréal, l’œsophage de Barrett inclut tous les types de métaplasies cylindriques œsophagiennes, avec ou sans métaplasie intestinale. On reconnaît en outre de plus en plus l’œsophagite éosinophilique (OÉ) chez les patients qui présentent des symptômes de type RGO.
OBJECTIF :: Mesurer l’impact de ces changements sur la polyclinique de gastro-entérologie générale d’un centre hospitalier de soins tertiaires.
MÉTHODES :: Les dossiers médicaux de tous les patients ayant subi une première gastroscopie pour des symptômes de type RGO sur une période d’un an ont été passés en revue de manière rétrospective et les auteurs ont examiné les clichés endoscopiques et les biopsies œsophagiennes.
RÉSULTATS :: Parmi les 353 cas étudiés, les auteurs ont relevé des symptômes typiques de brûlure d’estomac et de reflux acide chez 87,7 % et 23,2 % des sujets, respectivement. Plus rarement, les patients présentaient des symptômes atypiques (p. ex., dysphagie chez 9,4 %). À l’endoscopie, 26 % se sont révélés porteurs d’une œsophagite érosive et 12 % présentaient une métaplasie œsophagienne soupçonnée à l’endoscopie. On disposait des résultats de l’examen histologique pour 65 patients. Dix patients sur les 65 qui ont subi la biopsie (15 %) répondaient aux critères classiques de l’œsophage de Barrett (c.-à-d., métaplasie intestinale), tandis que 49 (75 %) répondaient à la nouvelle définition consensuelle de l’œsophage de Barrett. Cinq patients (7,7 %) répondaient aux critères de l’étude pour l’OÉ (plus de 20 éosinophiles par champ à fort grossissement), dont quatre n’avaient pas encore été diagnostiqués.
CONCLUSIONS :: Parmi les patients qui se présentent avec des symptômes de type RGO, la prévalence de l’œsophage de Barrett pourrait connaître une augmentation marquée si l’on adopte la définition de Montréal. De plus, une meilleure connaissance de l’OÉ pourrait aussi donner lieu à une augmentation de sa prévalence. Des études prospectives sur les répercussions thérapeutiques de telles observations s’imposent.